jeudi 27 mai 2010

De quoi parle t-on avec un chauffeur de taxi

Ici à Mexico il n'y a pas de chauffeur typique. Très rarement c'est une femme et dans ce cas le taxi va infiniment plus lentement et avec elle la conversation s'engage toujours.
Dans la majorité des cas le silence est de mise, ou le silence meublé du son de la radio ou d'un CD; parfois j'ai droit à une sorte de musique très lacrymogène, genre "je t'ai aimé et tu m'as laissé".
Dans une minorité des cas le chauffeur est un bavard (moi aussi je le suis, comme vous le savez bien) et la conversation s'engage sur tout. Je suis quasi-obligée de déclarer publiquement mon incompétence à parler de foot, par contre je parle très bien du beau temps et de la nourriture du pays. Parfois, ils me donnent de conseils sur les points de vente dans la rue avec des bons plats, mais je n'ai jamais risqué de manger dans ces échoppes de la rue.

A l'époque de notre arrivée à Mexico il fallait éviter les taxi verts, car il y a eu des incidents plus ou moins graves. Mais petit à petit ces taxis ont disparu, et maintenant quand on monte dans un taxi rouge bordeaux et doré on voit qu'ils étaient verts avant. Rien à faire, rien ne doit se perdre.
Il n'y a qu'une sorte de taxi que j'évite : ceux qui ont un look extérieur d'enfer : grosses peintures moches et parfois la santa muerte dessus.
(je vous parlerai une autre fois de cette horreur de santa m...).

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