mercredi 9 juillet 2014

Julie Otsuka


J'ai négligé le blog pendant un moment et donc pas eu l'occasion de vous écrire sur Julie Otsuka, écrivain américain. J'ai lu deux excellents livres (dans cette ordre, qui est l'ordre chronologique de l'action et l'ordre inverse de publication) :

  • "Certaines n'avaient jamais vu la mer", sur les filles venues du Japon, parfois suite à un échange de lettre et photos pas toujours vraies ou actualisées, pour épouser un Japonais établi aux États Unis.  L'écriture est à plusieurs voix et chaque voix parle soit de soit, soit des autres ou de la vie autour. La vie de ces fille fût souvent extrêmement dure et éprouvante s'éloignant à grand pas au fil du temps du modèle vécu au Japon.
  •  "Quand l'empereur était un dieu" sur la persécution injustifiée des familles américaines, avec des adultes d'origine  japonaise pendant la deuxième guerre. Comme personnage principal on voit la mère de famille qui voit autour d'elle beaucoup de choses se brisaient irrémédiablement, les enfants qui grandissent dans le camp de concentration, le retour dans la maison saccagée, le mari revenu complétement détruit en tant qu'être humain, elle-même devient une femme pauvre et obligée de travailler dur.
Julie Otsuka a écrit ces deux livres d'une manière très différentes, tant le style littéraire n'est pas le même entre les deux livres, on y trouve parfois des petits morceaux d'ambiance commune. 

jeudi 3 juillet 2014

La médisance

La médisance c'est mal ! Forcément ! Dire du mal de quelque chose admis comme beau, intéressant, valuable, avec un paquet de bonnes qualités !

J'assume donc, je suis soit médisante, soit limitée, soit inculte, soit toute à la fois.

Et pourtant, je suis encore sous l'impression des deux livres de Marguerite Duras (et oui !) : 
  • "Moderato cantabile" sur la vie d'une femme alcoolique qui trouve un crime passionnel dans un bar comme motif pour replonger dans son vice, malgré la présence de son enfant, sa position sociale, le "que dira-t-on". J'avoue de pas avoir bien compris les mécanismes qui poussent la femme à boire, mais enfin... Le livre est passablement intéressant.
  • "Les yeux bleus, cheveux noir". J'ai fait un grand effort pour lire ce livre, je l'ai lu quand même jusqu'au bout et je me suis dit que tout ce qui est écrit m'est inconnu, que les choses décrites sont laides et tordues, que le personnage féminin malgré sa beauté est d'une abjection complète (le plus abject est le moment raconté sur le passage de nuit dans certaines cabines de plage à ses 13 ans), que le personnage masculin est l'expression d'une homosexualité très mal exprimée. 

Non, je ne conseille à personne de les lire, il y a tant d'autres choses plus intéressantes. 

Dernières lectures


Deux livres qui méritent que j'en parle (en bien ou pas trop mal) :
  •  "Prisonniers du paradis" de Arto Paasilinna - un très joli roman sur les naufragés sur une île paradisiaque qui finissent, certains, par ne plus vouloir revenir la civilisation. 
On ne peut pas s’empêcher à ne pas penser aux passagers de l'avion de la Malaysian disparu il y a quelques mois et espérer que leur arrive la même chose.  

  • "Un long dimanche de fiançailles" de que j'étais curieuse de lire, sans avoir vu le film ni écouter le feuilleton radiophonique sur France Culture. 
J'ai trouvé le livre assez intéressant, mais très peu vraisemblable; les lettres échangées entre personnages très peu crédibles et le personnage central trop lisse dans la perfection. J'ai fini de le lire avec une certaine difficulté, en me demandant si ça valait la peine. Non, je ne vous le conseille pas forcément, peut-être qu'à certains ça peut plaire.

La ville de Nîmes


Des images de la ville de Nîmes, dont les choses les plus surprenantes sont les arènes et le jardin de la Fontaine :








La Maison Carrée, la place à coté (remarquez le mélange d'époque des bâtiments), le jardin de la Fontaine, un détail du temple de Diane, les arènes.

La corrida


Le billet du jour est de vous parler entre ce qu'on peut s'imaginer et la réalité. Donc, la corrida. 

Mon imagination fut nourrie un peu de quelques film, dont le dernier en date "Blanca Nieves", que c'est plutôt un jeu et la bête est forcément féroce et attaque tout ce qui lui passe devant les yeux. Que nenni ! 
La corrida est un spectacle qui suit des règles strictes, avec des matadors et des toreros qui font tout pour ne pas laisser le pauvre animal tranquille. Même si l'animal veut pas être là et qu'il aimerait mieux être dans un pré. 

Quelques images de la Feria de Nîmes, 2014 :